La rentrée en GEA (en rêve)

Cette année, je vais faire une année spéciale en gestion des entreprises et des administrations (en jargon, ASGEA). Dans la nuit du 6 au 7 août, j’ai fait un rêve bizarre à propos de la rentrée.

D’abord, on passait par une espèce de hall, où se tenait une exposition sur Slayers. Evidemment, je m’attarde pour y jeter un œil. Le problème, c’est que certains panneaux sont inaccessibles, beaucoup trop hauts. Je prends une chaise (à roulettes), je grimpe dessus, et je regarde l’exposition. Je jette de temps en temps un coup d’œil à ma montre, pour ne pas rater la réunion de rentrée, car si on la loupe ou qu’on y arrive en retard, on est d’office considéré comme non inscrit ou comme inscrit démissionnaire !  Mais quelqu’un tire sur ma chaise sans arrêt, pour m’empêcher de regarder l’expo tranquille. Et comme ça m’énerve, je tire la chaise fortement, et je remarque une corde qui la retient. Je la dénoue (celui qui a fait le nœud n’était pas doué en nœud !), et je peux enfin regarder les choses paisiblement. C’est bientôt l’heure. J’ai fini toute l’expo, je suis prête ! Je descend de ma chaise, et passe dans la pièce à côté, mais un attroupement bloque le passage : ils le font exprès, pour éliminer des « concurrents » ! Avec ma douceur légendaire, je bouscule tout le monde.

Je suis enfin dans la pièce à côté, à quelques mètres du couloir qui conduit à la salle où va se tenir la réunion. Mais quelqu’un, monté sur la paroi qui sépare cette salle de la précédente, me retient en accrochant mon sac. Je ne me laisse pas faire, et je tire sur mon sac, faisant dégringoler mon assaillant. Il tombe, se fait mal à la jambe (mais ne se tue pas, heureusement !). Je veux me diriger par le couloir, mais un autre gars, copain du premier, me retient en tentant de m’étrangler. Je lui mords le bras, il me lâche, et je m’engouffre enfin dans le couloir, comme si de rien était. Je débouche sur l’allée centrale, en plein air ; les portes de la salle de réunion sont ouvertes, et les quinze dernières personnes commencent à entrer. Je les rejoints vite, et retrouve Camille.

On s’installe, là où il reste encore de la place. Une femme d’une quarantaine d’années, les cheveux blonds, coupés au carré, est assise à côté de moi. Elle a un abord sympa, mais je lui trouve un air hypocrite. Voilà un type qui arrive, avec une liste et une énorme bouteille de ce qui semble être du parfum. « Vous allez passer votre main sur le bord de la table, un numéro se trouve inscrit : identifiez-le, et inscrivez-le sur cette liste, puis cachez le numéro avec le parfum. Toute personne qui n’inscrirait pas son numéro sera considéré comme non inscrit. » Il passe la liste et le parfum à Camille, qui panique : elle ne parvient pas à sentir le numéro au bout de ses doigts. Et moi non plus, d’ailleurs. La femme nous dit alors : « vous, c’est le 14, et vous, c’est le 13. Moi, j’ai le 15. Tout va bien. » Camille inscrit son numéro, puis passe son doigt dans le parfum pui sur la feuille. Moi, je me méfie : est-ce vraiment le 14, mon numéro ? Je lève, et je vérifie : c’est bien le 14 : le numéro est inscrit en strass sur le rebord de la table ! Je l’inscris, mais la femme d’à côté me prend la feuille des mains. Je retiens la feuille : « eh, mais attendez, je n’ai pas mis le parfum ! »  Et j’ajoute le parfum, bien soigneusement, tout en observant ma voisine d’un air soupçonneux. « Félicitations ! finit par dire le type. Vous êtes inscrits en GEA. »

Et je me suis réveillée, en rigolant. Je me demande si la rentrée en GEA sera vraiment comme ça… En tout cas, ce serait marrant…