Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Onilatkovoïa Mora = La Mer des Rêves
Onilatkovoïa Mora = La Mer des Rêves
  • Ce blog récapitule tous les rêves publiés sur Onilatki depuis la création du blog (chaque nouveau rêve publié sur Onilatki sera aussi publié ici). Les rêves seront postés à leur date originale de publication.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
20 août 2006

yeux blancs et dragons des mers

Voici un rêve que j’ai fait cette nuit :

Ce soir-là, un film sur des espèces d’extra-terrestres aux yeux blancs était diffusé. C’était un film d’horreur soft (les extra-terrestres tuaient quand même ceux qui les regardaient dans les yeux, mais de manière instantanée, comme un basilic).

Mais très vite, dans les jours suivants, des phénomènes étranges se produisirent. Certaines personnes étaient retrouvées mortes, exactement comme, dans le film, sur les rivages de la Méditerranée. La police hésitait : un déséquilibré ? Un phénomène surnaturel ? Je veux en avoir le cœur net. Comme j’étais en vacances dans le sud, je file à Monaco, au musée océanographique, et j’y vais au bluff : « bonjour, je suis Eugénie Tessier, experte en tératologie, et je viens enquêter sur les phénomènes qui se sont produits. Avez-vous des informations pour moi ? » Et ça marche. On me conduit dans une salle, pour me montrer une « chose inquiétante » qu’ils ont capturée sur un film provenant d’une caméra de surveillance des poissons du milieu de la Méditerranée. On y voit des espèces de cocons, ou des œufs (c’était difficile à définir). Ils éclosent, et des individus de forme humaine en sortent ; ils sont trois (deux garçons, une fille), des longues mains, des cheveux blancs, une peau bleue ; ils cachent leurs yeux avec leur main gauche, et remontent en s’aidant de leur autre main. Un des chercheurs lance alors : « il y a quelque chose de maléfique, là-dedans ! » « Tu sais, réponds-je, il n’y a rien de maléfique dans les monstres… Mais ces individus me font penser à ce film, qui est passé, l’autre fois sur la 2. C’est fascinant. Il y a un moyen d’aller sur la zone ? »

Et je me retrouve sur un bateau de recherche, en pleine mer, vers l’endroit où ont été filmés les individus étranges. Mais un autre monstre, une sorte de dragon des mers (pour vous donner une idée si vous n’avez jamais eu affaire à un dragon des mers, figures-vous une murène géante avec une crête sur le dos) commence à attaquer le bateau. Ravie de côtoyer un monstre, je saisis des jumelles et j’observe. Et j’éclate de rire. Sur le dos du monstre, il y a un auto-collant « Paris 2012 » ! C’était le monstre qui s’était perdu en remontant la Seine jusqu’à Paris. Je m’étais inquiétée pour lui (et s’il s’était fait harponner ou quelque chose comme ça ?) Apparemment, il avait réussi à rejoindre la mer, et était passé en Méditerranée par Gibraltar. Mais les autres ne rient pas du tout, car le bateau est endommagé et commence à couler. Tous aux chaloupes ! Alors que les autres s’éloignent, moi, je décide de me rapprocher, au grand dam du chercheur (il est Iranien, et c’est un cousin de ma cousine Banafsheh) qui avait pris place dans la chaloupe avec moi. Alors que le monstre décrit des grands cercles autour de la chaloupe, les individus étranges sortent de l’eau. Bien entendu, je ne les regarde pas dans les yeux. Je veux les comprendre, savoir pourquoi ils sont là, ce qu’ils demandent. Mais comment savoir ce qu’ils mijotent si je risque de croiser leur regard ? Et ce monstre qui fonce sur moi… « Calme-toi, ou je me fâche ! »  Le monstre fonce droit sur la chaloupe. Je ne vois qu’une seule solution. Je me lève, demande au chercheur de ne pas s’inquiéter, et j’accomplis une série rapide de gestes complexes, et je saute à l’eau. Je suis moi aussi devenue un dragon des mers, et je discute avec l’autre. Il s’est perdu, et cherche tout simplement à rentrer chez lui. C’est un monstre de l’Atlantique sud. Je lui explique alors comment faire pour retourner chez lui : « tout droit vers le sud, puis tu tourne à droite, tu vas tout droit, tu passes Gibraltar, tu continue tout droit, et enfin tu piques vers le sud, sur ta gauche. Bon voyage ! » Voilà un problème de réglé !

Mais restent les extra-terrestres ou appelez-les comme vous voudrez. Je leur demande donc tout ce que je voulais leur demander, cette fois-ci en les regardant dans les yeux, car les dragons des mers ne peuvent être tués. Je remarque alors leurs yeux, blancs et brillants comme des soleils éclatants. Ils me répondent : « nous avons un problème, qui nous mange les yeux, et à cause de ça, personne ne peut nous regarder sans être tués. Nos cheveux et nos yeux sont devenus aussi blancs que le soleil en plein zénith. On a été envoyés ici pour demander de l’aide. » « Je connais une plante des fonds méditerranées qui permet de guérir tout ça. On la surnomme la solifuge, ou heliofuga. » Je les emmène au fond, où il y en a plein, et je leur montre la plante. Ils la cueille et s’en frottent les yeux, qui immédiatement retrouvent leur couleur naturelle : un violet éclatant. Bientôt après, leurs cheveux redeviennent également violets. « Voilà, c’est ce qu’il vous faut. Mais faites bien attention, car cette plante doit toujours baigner dans l’eau, sinon dès que vous la toucherez vous y passerez. La plante vous tuerait si elle n’était pas protégée par l’eau. Bonne chance. » Et les trois extra-terrestres remplissent des énormes cuves de solifuge et d’eau, retournent dans leurs œufs et disparaissent de ma vue. Je remonte, et je trouve le chercheur tremblant, les mains crispées sur ses rames. Je disparais une dernière fois sous l’eau, puis reviens, cette fois sous forme humaine, et je prends place dans la chaloupe et j’explique au cousin de ma cousine ce qui s’est passé. Il se détend, et j’enroule sur le chaloupe ma queue de dragon qui subsiste jusqu’à ce que je sois complètement sèche. Mais comme on est en pleine mer et loin de Monaco, je la remets dans l’eau, et on fonce direct sur le célèbre rocher. Une fois la principauté en vue, je cache ma queue de dragon, je la sèche avec soin, et on continue à la rame. Enfin, nous arrivons au musée océanographique, comme si de rien était, et je me suis réveillée.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité