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Onilatkovoïa Mora = La Mer des Rêves
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17 septembre 2006

Naruto à la b(l)c

Voici un rêve que j’ai fait quand la fac était bloquée…

Marie avait acheté tous les tomes de Naruto sortis en France, puis était passée à la BC. On avait trouvé une des rares portes non bloquées, et on s’était faufilé par là. Mais comme les clés des armoires n’avaient toujours pas été rendues, on ne savait pas quoi faire. Il y avait Kathleen, Emilie L., Marie et moi ; et c’était normalement le jour des portes ouvertes du département (pour tenter d’attirer du monde en Lettres Classiques…).

Comme on s’ennuyait et que j’avais en ma possession la Clé N°513 (si vous connaissez « Un rêve d’Hypokhâgneuse », c’est le système des RdL mais amélioré), on a décidé avec Marie de faire sortir certains personnages de Naruto. Et voilà que surgissent Naruto, Sasuke, Kakashi, Sakura, Gaara, Haku, Orochimaru, Hitachi, Lee, Choji, Shikamaru, Neji et Kabuto ! Et ça se met à papoter de tout côté. Mais pas que ça : j’intercepte un regard croisé entre Sasuke et Hitachi : ils vont se battre, c’est sûr ! Je comprends les motivations de Sasuke, mais qu’ils se battent ailleurs qu’à la BC, la fac s’écroule déjà assez comme ça ! Je ceinture donc Sasuke, sans aucune difficulté, ce qui intrigue beaucoup tout le monde… Marie se met dans un coin et discute avec Lee, Emilie avec Sakura, Kathleen avec Kakashi ; à la table près de l’ordinateur, Naruto, Haku et Gaara s’observent, chacun espérant que l’autre entamera la conversation.

Soudain, un mouvement brutal envers Gaara se produit, auquel je réplique, outrée : « Non, mais, qu’est-ce qu’il vous a fait ? Pourquoi vous l’attaquez toujours comme ça, le pauvre ? » Je fulmine, en rage. Surtout que j’ai pris l’attaque (lancée par Hitachi) de plein fouet (ça m’énerve, même si ça ne m’a strictement rien fait). Là encore, tout le monde est surpris (surtout Hitachi), et Neji décide de me regarder avec son byakugan, et alors ce qu’il voit le surprend tellement qu’il en reste bouche bée.

Mais l’agitation a attiré la secrétaire : je l’entends qui sort de son bureau en marmonnant « non mais qu’est-ce qu’ils font, là-dedans ? Je vais vérifier, même si normalement ce n’est pas moi qui m’occupe de ça ! » Ni une ni deux, je croise le regard de Naruto, on la même idée : mettre le tampon à tableau en haut de la porte (c’est le coup qu’il avait fait à Kakashi). Et ce qui devait arriver arriva ! La secrétaire, avec son agréable voix de crécelle, demande : « bah qu’est-ce que c’est tout ça ? C’est qui, tout ce monde ? » Ses yeux se portent sur Orochimaru, qui regarde ailleurs. « C’est … ceux qui viennent aux portes ouvertes ! » « Ah, d’accord… mais vous en faites, du  bruit, dites donc ! Bon, je vous laisse, je vais aux toilettes. » (C’est le genre de phrase qu’elle dit souvent, ça, même si on s’en moque complètement). Une fois la porte fermée, je fais un signe à Kathleen et Kakashi, puis je désigne du menton Orochimaru, un air malicieux dessiné sur mon visage… Kakashi me fait signe « Non ! » avec la tête, mais je n’en ai que faire. J’attrape la ceinture (en forme de gros nœud noué dans le dos) de kimono d’Orochimaru, et je tire un grand coup. Tout le monde éclate de rire, sauf Kabuto qui me regarde d’un air menaçant et Orochimaru, qui a l’air gêné. « Eh ! Non mais ça ne da fait pas, ça ! » me dit-il en tenant son kimono. Il se tourne vers Kabuto pour que celui-ci l’aide. Je ris : « T’inquiète, Orochi ! Personne n’a rien vu ! » « C’est OrochiMARU !!! » « C’est pareil ! » « Non… » 

La porte s’ouvre violemment, et arrivent la fameuse Sabrina G (vous en avez entendu parler dans « Coup de gueule ») et une bande de bloqueurs excités ; ils sont bien décidés à nous déloger. « Tout le monde dehors ! » dis Sabrina. « En quel honneur ? » demande Kathleen. « C’est la grève, il n’y a pas lieu d’être ici ! » « Et nous, on est bien, ici, on n’a pas envie de bouger ! » s’exclame Emilie. « On a du monde aux portes ouvertes, en plus, ce n’est pas le moment ! » enchérit Marie. Les RdL observent la scène sans mot dire. Les bloqueurs décident alors de faire sortir tout le monde par la force. Mais je ne me laisse pas faire, et je les empêche d’entrer. Sabrina fait un pas vers moi, l’air buté, et je ne bouge pas un cil. Mais très vite, elle me saisit l’épaule, et comme ça ne me plait pas je réplique. La bagarre éclate, sous les acclamations et les encouragements des deux camps, mais c’est là que se produit une catastrophe : le petit bracelet qui me maintient dans un état normal glisse au sol, et je me relève, les yeux flamboyants, oranges, les dents devenues pointues et injectées de sang, les bras ballants mais prêts à frapper, je rugis, je grogne, j’ai faim ! Sabrina et les bloqueurs s’enfuient à toutes jambes. Je renifle qui je pourrais bien manger. C’est alors que Choji a une idée : il se plante devant moi, et me met une chips dans la bouche (ou dois-je dire la gueule, vu que je suis devenue un monstre ?), Lee bondit et me remet le bracelet (cette histoire de bracelet, on la voit dans Fruits Basket, à propos de Kyo). Ils ont bien joué ! Je reprends une apparence moins monstrueuse (celle sous laquelle vous me connaissez), et je vois que tout le monde m’observe, et particulièrement Naruto et Gaara. Je m’assieds à leur table, et je leur raconte : « c’est à cause de ce qui m’est arrivé quand j’étais petite, le jour où j’avais très soif, et que j’ai bu l’eau de la source nommée « La Métille », c’était une source enchantée, apparemment. Mais ce n’est pas grave, du moment que j’ai le bracelet, tout va bien ! » 

Un « et merde ! » de Kabuto retentit : Manda aussi, est sorti, et il lorgne vers la BC. Tout le monde se met à la fenêtre et observe l’énorme serpent qui à l’air  en colère après Orochimaru. Je me tourne vers ce dernier : « tu pourrais laisser traîner ton serpent ailleurs, Orochi, quand même ! » « OrochiMARU » reprend-il d’un ton las. « Et ce n’est pas mon serpent ; là il est en colère car je lui avait promis de la viande fraîche et je ne lui en ai pas donné… » Un sourire qui ne me paraît pas bon se dessine sur son visage. « Mais ça pourrait se faire… » Je présents qu’il mijote quelque chose de louche, qui pourrait s’avérer dangereux pour nous (du genre nous donner comme nourriture à Manda, oui, ce serait bien son genre !). Mais je ne panique pas, car j’adore les serpents. Je regarde Manda droit dans les yeux, et je lui lance : « hé, toi, là, viens voir, j’ai à te parler ! » Kathleen, Marie, Emilie, et tous ceux qui ont un tant soit peu de jugeote trouvent ma démarche d’une effrayante témérité, mais je suis applaudie chaleureusement par Naruto et Lee, qui trouvent cela formidable. Et même Orochimaru en reste bouche bée. Mais Manda s’approche et me happe. Brrr, il fait noir, là dedans ! Et qu’est-ce que ça pue ! Bah ! Beurk ! Et c’est sale ! Eh, tu pourrais te brosser les dents, ce ne serait pas un luxe ! Je repense alors à l’histoire du marin qui avait été avalé par un cachalot, et qui s’était mis à danser pour que le cachalot le recrache, et je me mets alors à danser un flamenco. Bien sûr, ça énerve Manda. « Eh, toi, au lieu de critiquer, tu ne pourrais pas te laisser digérer tranquillement ? Arrête de bouger comme ça, tu me fais mal au cœur ! » « Tu n’as qu’à me recracher ! » « Mais j’ai faim, aussi ! » « Si tu me recraches, je te dirai où trouver de la bonne viande. » Manda semble réfléchir quelques secondes, puis accepte le marché. Il me recrache (berk ! Je suis toute gluante !), et alors, je lui dis : « tu vois, là, derrière ? Il y a un attroupement, et ce sont des gens qui ont une viande bien tendre ! Tu ne la regretteras pas ! » Les gens en question, ce sont les bloqueurs, qui se sont réunis pour voter la poursuite du blocage, mais d’une manière encore plus dure… 

Un agréable jet d’eau me lave de la bave du serpent (c’est Haku qui est dans le coup). Le problème, c’est que je suis dehors, et je n’ai aucune envie de repasser par les couloirs (qui de toute façon sont maintenant bloqués quand on arrive de l’extérieur). Comment retourner dans la BC ? C’est alors que je vois voler du sable autour de moi, et je sens ce sable passer sous mes pieds. Je suis soulevée (bah ! J’ai le vertige !) délicatement, et Gaara me tend la main pour me hisser dans la BC ! Ouf ! Je lui serre la main, et là je m’arrête. C’est marrant, on dirait qu’il y a deux pouls… Je serrre la main de Haku, je n’en sens qu’un. Je serre celle de Naruto, il y en a deux aussi. Tandis que tout le monde se demande ce qui se passe, je fais un schéma au tableau pour expliquer : Chez Haku, on entend : « tamtac-tamtac-tamtac-tamtac », c’est assez régulier. Chez Naruto, on entend le même « tamtac », mais on entend aussi en sourdine « vrouh-vrouh-vrouh-vrouh »., les deux sont aussi réguliers, mais ne battent pas à la même vitesse. Chez Gaara, on entend également « tamtac », mais moins régulier, et surtout, on entend « vrouvrouh-vrouh-vrouh-vrouvrouh », de manière très irrégulière…Mais ce qui compte, c’est que … 

La porte s’ouvre ; c’est Sophie Conte. De sa petite voix, elle s’étonne : « mais c’est quoi, tout ce monde-là ? » Je lui ressorts le coup des portes ouvertes. Elle regarde tout le monde, son regard s’attarde longuement sur Kakashi, et finalement elle tourne sa tête vers Orochimaru. « Et donc, ça vous plait ? Vous avez envie d’étudier le latin et le grec? » Naruto bondit : « ouais ! ça a l’air génial ! J’adore le gratin et le lec ! (il marmonne ensuite quelque chose du genre : c’est quoi, le lec ? », Sakura laisse échapper un « pfff » et regarde en l’air). Orochimaru contemple Sophie, et lui répond : « Oui, ça m’intéresse ! » Je me suis rapprochée subrepticement de lui, et…Je lui fait perdre toute sa crédibilité devant Sophie en lui tirant encore la ceinture ! « Mais, euh ? Non ! Mais ça se fait pas ! »

Et je me suis réveillée, en rigolant dans mon lit. C’est très agréable de se réveiller en rigolant : ça met en forme pour la journée ! Sauf que là, on était encore en pleine nuit, mais bon… 

naruto_labc

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